Alors que la famille s'interroge sur la responsabilité de l'entourage, et particulièrement sur le rôle de son médecin, l'ancienne nurse des trois enfants de
Michael Jackson affirme que la star souffrait de dépendance aux analgésiques, dans des déclarations parues dimanche dans
The Sunday Times. "
Je devais lui pratiquer des lavages d'estomac très souvent. Il en mélangeait souvent en quantité. Il y a eu un moment où il allait si mal que je ne laissais pas que ses enfants le voient... Il mangeait toujours trop peu et mélangeait trop" d'analgésiques, a-t-elle déclaré. L'ex-nurse a affirmé qu'une fois elle avait appelé la mère du chanteur, Katherine, et sa sœur, Janet, pour leur demander d'intervenir et de le persuader de suivre un traitement contre cette dépendance, mais que Michael s'était retourné contre elle et l'avait accusée de l'avoir trahie.
Grace Rwaramba a travaillé pour
Michael Jackson pendant plus d'une décennie, d'abord comme secrétaire, puis comme nurse de ses trois enfants, Prince Michael, 12 ans, Paris Katherine, 11 ans, et Prince Michael II, 7 ans. Brutalement licenciée en décembre dernier par le chanteur, elle a également fait part de ses craintes pour l'avenir des enfants et s'est envolé d'Europe pour Los Angeles dans l'espoir de pouvoir les revoir. "
Je suis réellement angoissée pour eux. Michel ne mangeait pas et les gamins étaient inquiets pour lui", a-t-elle dit. Elle a affirmé que les enfants avaient une relation difficile avec leur père en rappelant un incident survenu récemment quand Prince Michael II était en train de lui chanter des chansons de son père. "
J'étais en train de rire de bon cœur. Prince et Paris étaient en train de jouer", a-t-elle raconté. "
C'était un si bon moment! Mais soudain Michael est arrivé et les gamins l'ont regardé effrayés. Michael était tellement en colère". Le sort des trois enfants de
Michael Jackson restait flou samedi et les médias évoquaient la possibilité de voir la mère biologique des deux aînés, l'infirmière Deborah Rowe, batailler en justice pour en obtenir la garde.
Le clan Jackson anéanti
La famille Jackson est irritée par les nombreuses questions sur les dernières heures du roi de la pop alors que des informations circulent selon lesquelles son médecin particulier, Conrad Murray, lui aurait injecté du Demerol, un puissant analgésique, peu avant sa mort. Ces questions sur les médicaments entraînent logiquement de nombreuses questions sur le médecin du chanteur. Selon TMZ, qui cite un "
membre proche" de la famille Jackson, le chanteur avait reçu une piqûre de Demerol une demi heure avant son arrêt cardiaque et il se faisait faire quotidiennement une injection de cet antalgique. Un représentant des forces de l'ordre a ajouté pour sa part sur ABC News que
Michael Jackson était "
fortement dépendant" à l'antalgique Oxycontin dont il recevait une injection quotidienne, en plus du Demerol.
Par la voix d'une porte-parole, le médecin a indiqué dimanche ne pas être considéré par la police comme un suspect dans cette affaire et avoir passé "
des heures" à consoler la famille de la star. Le cardiologue a été interrogé par la police à deux reprises depuis jeudi dont samedi en présence d'un avocat. Il a "
clarifié certaines incohérences" concernant le décès de Jackson, a assuré sa porte-parole. Le médecin a par ailleurs assuré dimanche au Los Angeles Times, par avocat interposé, qu'il n'avait administré aucun puissant analgésique au chanteur avant sa mort. "
Il n'y a pas eu de Demerol. Et pas d'OxyContin", a insisté l'avocat, démentant les informations ("
totalement fausses", selon lui) avancées jusqu'à présent par le site site TMZ.com.
Les Jackson, rassemblés dans le domaine familial d'Encino, dans la banlieue de Los Angeles, ont rompu samedi après-midi le silence auquel ils s'étaient tenus depuis la mort du chanteur. Dans un communiqué, ils se sont déclarés "
sans voix et anéantis" par la mort de leur "
cher fils, frère et père". "
Dans l'un des plus sombres moments de nos vies, il nous est difficile de trouver les mots appropriés face à cette soudaine tragédie que nous devons affronter", ont-ils ajouté, en remerciant
"(les) supporters fidèles et (les) fans loyaux à travers le monde" ayant témoigné leur "
amour" au chanteur. Le communiqué est resté en revanche silencieux sur les funérailles du roi de la pop, sur lesquelles aucune information n'avait encore filtré.